Sclérothérapie - Varices et symptômes - Traitement EndoVeineux - Autre

Sclérothérapie

Comment se déroule un traitement par échosclérothérapie à la mousse ?

Une échosclérothérapie à la mousse se déroule en consultation, sans hospitalisation.

L'injection du produit se fait sous guidage échographique et n'est pas douloureuse lors de l'injection (comme une prise de sang).
Une douleur peut apparaitre à distance de l'injection et durer quelques jours, elle correspond au processus de fibrose.

Elle peut être soulagée par la prise de paracétamol ou d'anti inflammatoire locaux. Le geste peut nécessiter une injection ou plusieurs injections selon votre pathologie. Chacune est espacée de 3 semaines au minimum. Il est nécessaire de porter les chaussettes de compression classe 2 pendant 21 jours. Il faut conserver l'activité de tous les jours mais éviter une activité physique exagérée la semaine du traitement.

Si vous devez faire un trajet d'une durée supérieure à 3 heures (en train ou en voiture) il est préférable de prendre des précautions (compression veineuse classe 2, marcher dans les couloirs du trains : préférer des fauteuils coté couloir, faire plusieurs pauses au cours de son trajet en voiture, bien s'hydrater, éviter la consommation d'alcool).

L'introduction d'un traitement anticoagulant à dose préventive pourra être discuter. Il ne faut pas prendre l'avion au cours des 3 semaines suivant le geste d'écho-sclérose.

Un contrôle par écho doppler par le médecin ayant réalisé la sclérose est nécessaire à 3 semaines du geste.

Quelles sont les recommandations à respecter à la suite d’un traitement par sclérose ?

Recommandations à respecter au cours des 3 semaines suivant le geste de sclérose :

  • Marche active, poursuivre ses activités habituelles,
  • Pas de trajet en avion,
  • Pas de trajets en voiture et train > 3h (à éviter ++),
  • Port de chaussettes de compression classe 2,
  • Pas de sauna, hammam et jacuzzi,
  • Information du patient si douleur anormalement élevée, il faut contacter le secrétariat : 01 46 26 16 37 ou m’adresser un email par le biais du formulaire contact.
Que peut-il arriver après un traitement par sclérothérapie ?

Ces complications peuvent être immédiates ou tardives. Nous restons à votre disposition pour évaluer tous les symptômes que vous présenteriez, quelle que soit leur gravité (ce qui ne signifie pas pour autant une complication) ou pour répondre à vos questions les jours suivant la sclérothérapie.

Téléphone secrétariat : 01 46 26 16 37
Mail par le biais du formulaire contact.
En cas d'absence, si urgence : faites-le : 15 ou le 18.

Les ecchymoses aux points de ponction sont fréquentes et sans gravité. Elles disparaîtront en une à trois semaines, et ne nécessitent que des applications de crème « anti-ecchymoses ». 

Les pigmentations qui peuvent apparaître sur le trajet des scléroses vont régresser dans 90% des cas en 3 à 6 mois, parfois plus, et nécessitent que la zone pigmentée ne soit pas exposée directement au soleil.

Le "matting" ou néo-vascularisation qui correspond à une translation de l'hyper-pression veineuse vers d'autres veines fragiles les rendant apparentes.

Cette technique peut être à l'origine de certains accidents exceptionnels que la loi nous impose de vous signaler :

  • Nécrose cutanée : injection intra-artériolaire ou péri-artériolaire (spasme) de l'Aetoxysclérol entrainant une ischémie (arrêt de flux de sang oxygéné aux tissus) du territoire vascularisée. Formation d'une plaie nécessitant une cicatrisation dirigée (consultations, pansements adaptés, protection solaire, absence de baignade) avec possible détersion,
  • Thrombose veineuse profonde (veine bouchée appartenant au réseau veineux profond) pouvant se compliquer d’une embolie pulmonaire,
  • Troubles neurologiques ou visuels,
  • Hématome au point de ponction,
  • Infection cutanée,
  • Allergie ou un choc allergique, comme avec tout traitement médical. Contre-indication formelle à la sclérose si allergie à l'Aetoxysclérol,
  • Arrêt cardiaque.

Varices et symptômes

Qu’est-ce que la compression veineuse (élastique) ? Dois-je porter mes chaussettes de compression la nuit ?

La compression veineuse (élastique) est le traitement médical de base de la maladie veineuse variqueuse. Elle se décline sous différentes formes qui ont la même efficacité : chaussettes (les chaussettes à bout ouvert ne sont pas recommandées), les bas ou encore les collants. L’angiologue / phlébologue pourra choisir en fonction de la pathologie veineuse un grade de compression différent.

Une compression veineuse (élastique) ne doit pas se porter la nuit puisqu’en position allongée la pression veineuse est nulle. Son efficacité est maximum lors de la marche.
Les fabricants ont fait de gros progrès pour rendre élégants les chaussettes ou bas de compression disgracieux de nos grands-parents.

D’où viennent les varices ?

Plusieurs facteurs peuvent favoriser la présence de varices :

  • L’hérédité familiale,
  • Le surpoids / obésité,
  • Les métiers en position debout immobile prolongée,
  • L’absence de sport,
  • Les grossesses et la ménopause,

En France, les varices concernent 20 à 35% de la population générale et les saphènes sont malades dans 30 à 50% des cas.

Est-il utile de porter des chaussettes de compression pendant le sport ?

Les chaussettes de compression ne sont pas spécialement utiles d’un point de vue thérapeutique pendant le sport. Elles permettent d’améliorer simplement les performances du sportif de haut niveau en retardant le seuil de fatigue. En revanche, il est utile de porter les chaussettes de compression après l’effort pour une meilleure récupération musculaire (élimination des toxines). Pour autant, il ne faut pas négliger les attitudes préventives comme une bonne hydratation, les étirements, ou encore la marche immédiate (quelques minutes) après un exercice sportif prolongé.

Le port de collant de compression pendant la grossesse permet-elle de ralentir l’évolution de la pathologie variqueuse ?

Oui, le port de collant de compression veineux est recommandé au cours de la grossesse et en post partum afin de favoriser un meilleur retour veineux pour diminuer le risque de développer des varices et pour réduire la symptomatologie souvent douloureuse perçue par les patientes enceintes.

Quelle est la différence entre une contention veineuse et une compression veineuse ?

La compression veineuse assure une pression minimale au repos contrairement à la contention veineuse qui, n’étant pas élastique, n’assure aucune pression au repos. La contention veineuse est souvent prescrite chez les patients avec des ulcères veineux ou des lymphœdèmes dans le cadre un bandage multicouche multi type recommandé par la HAS. Une contention veineuse peut se porter jour et nuit.

Quel est l’intérêt de réaliser un écho-marquage pré opératoire des varices des membres inférieurs ?

L’écho marquage est toujours précédé d’une première consultation d’angiologie avec réalisation d’un bilan veineux échographique avec cartographie veineuse. Il sera également précédé d’un entretien préalable avec le praticien en charge de l’intervention chirurgicale micro invasive. L’écho marquage doit avoir lieu dans les 48-72h précédent le geste.

L’écho-marquage permet de marquer les veines pathologiques dont l’exérèse ou le traitement opératoire est nécessaire et demandé. Les veines normales ne doivent pas figurer sur le marquage tout comme les varices plus petites et prévues pour un traitement complémentaire ultérieur.

Quelles sont les symptômes en rapport avec une mauvaise circulation veineuse ?

Les symptômes s’aggravent au cours de la journée, ils font suite à la stase veineuse formée par les varices responsables d’une hyperpression veineuse douloureuse. Parmi les symptômes, on retrouve les impatiences, les lourdeurs, les prurits (besoin de se gratter), le gonflement des jambes etc.

Certaines varices n’étant pas visibles à l’œil nu, il est possible de souffrir des jambes sans avoir de varices chez les patients présentant par exemple une activité professionnelle très sédentaire. Il se produit chez eux une stase veineuse diffuse susceptible de provoquer une symptomatologie douloureuse secondaire à l’absence de contraction de la pompe musculaire indispensable au bon retour veineux.

Afin de déterminer l’étiologie responsable de la symptomatologie du patient, il sera utile de réaliser un état des lieux de votre système veineux chez un angiologue.

Traitement EndoVeineux laser

Quels sont les soins post opératoires ?

Les Stéristrips® sont enlevés au bout de quelques jours. Leur présence n’empêche pas de prendre une douche. Lorsque cela est nécessaire, un traitement anticoagulant injectable préventif est instauré durant quelques jours.

Ce traitement est-il douloureux ?

Les injections réalisées au niveau de la cuisse pour l’anesthésie locale peuvent être ressenties désagréablement. Après cela, le traitement par la chaleur est indolore ou quasiment indolore.

Dans les jours qui suivent, la gêne est minime. L’utilisation des matériels Laser de dernière génération améliorent encore le confort des suites de procédure. Le traitement autorise presque toujours un retour immédiat à une activité normale. Il arrive parfois que le trajet de la saphène devienne sensible dans les suites de l’intervention. Cette    inflammation s’atténue rapidement et si besoin, peut être soulagée par des antalgiques simples (paracétamol, ibuprofène), ou application de froid.

Si elles sont réalisées, les phlébectomies entraînent fréquemment la survenue d’ecchymoses sur le trajet des veines traitées, et parfois d’hématomes qui  peuvent être douloureux pendant les premiers jours.

Combien de temps dois-je porter la compression

Le port, durant la journée, de bas ou chaussettes est souvent conseillé pour quelques jours, pour un meilleur confort.

Quelle activité puis-je avoir après la procédure ?

Il est conseillé de reprendre une activité normale immédiatement après le traitement. Seuls les efforts intenses doivent être évités les premiers jours. La marche est recommandée. En l’absence de douleur, une activité sportive peut être reprise au bout de quelques jours seulement.

Quels sont les effets secondaires et les complications possibles de ce traitement ?

Ce traitement est en général très bien toléré.

  • Le risque de thrombose veineuse profonde, « phlébite » (caillot de sang dans une veine profonde), ou d’embolie pulmonaire (migration  d’une partie de ce caillot dans les artères du poumon) est très faible (inférieur à 1 %). Il est identique, voire inférieur, à celui observé avec les autres traitements des varices.
  • Une thrombose veineuse superficielle peut survenir au niveau de varices laissées en place. Il s’agit de thrombose sans gravité, traitée si besoin par antalgiques ou anti-inflammatoires.
  • Il existe un nerf le long de la veine saphène au niveau de la jambe, qui si il est abîmé lors de la procédure, peut entraîner des troubles sensitifs (fourmillements, diminution de la sensibilité). Ces troubles sont rares (1 % des cas) ; ils régressent le plus souvent en quelques mois.
  • Les infections et l’allergie à l’anesthésiant local sont exceptionnelles.
  • Un malaise vagal peut survenir lors de la ponction de la veine.
  • La survenue d’une ecchymose sur le trajet de la veine traitée est fréquente et banale, liée à la réalisation de l’anesthésie locale (ou des phlébectomies).
  • Des pigmentations brunes sur le trajet de la veine sont rares, mais favorisées par un trajet superficiel de la veine.
  • L’apparition de petits vaisseaux rouges (matting) est rare, mais possible.
  • Une sensibilité, plus rarement une douleur, peut survenir de façon différée par rapport au traitement. Elle témoigne d’une inflammation locale et disparaît en environ une semaine.
  • Le risque de brûlure de la peau en regard de la veine est très faible, car systématiquement prévenu par l’anesthésie par tumescence.
  • Des cas exceptionnels de rupture de fibre, de largage de guide et de fistules artério veineuses ont été décrits.
Y aura-t-il besoin ultérieurement de soins complémentaires ?

En cas de varices résiduelles persistantes après traitement, ces dernières pourront être traitées si besoin par injections sclérosantes, plus rarement par phlébectomies, quelques semaines à quelques mois plus tard.

La maladie variqueuse, due à une faiblesse de la paroi veineuse souvent familiale, peut évoluer toute la vie et conduire à l’apparition de nouvelles varices. Même si le traitement thermique est la technique qui expose le moins à ce risque de récidive, la survenue au fil du temps de varices récidivantes, au même endroit ou ailleurs, est possible et même probable. Il est donc conseillé d’avoir un suivi phlébologique régulier pour conserver un bon résultat du traitement réalisé.

Autre

Pourquoi est-il utile de réaliser une échographie doppler artériel des troncs supra aortiques (TSA) et des membres inférieurs ?

Un bilan vasculaire complet comprenant une exploration des axes carotidiens (artères du cou à visée cérébrale) et des artères des membres inférieurs permet d’avoir une bonne estimation d’état actuel de nos artères et ainsi de reconsidérer le risque cardiovasculaire global pour proposer des objectifs thérapeutiques personnalisés au patient. On réalisera également au cours de cette échographie une exploration de l’aorte abdominale afin de dépister un anévrisme.

Les patients présentant des facteurs de risque cardiovasculaire comme la consommation tabagique, l’hypertension artérielle, le diabète, le syndrome d’apnée du sommeil, le cholestérol, un surpoids/obésité ou encore la présence d’une hérédité familiale cardio-vasculaire devraient tous bénéficier de ce contrôle vasculaire. En effet, cet examen permet de repérer des rétrécissements ou des blocages causés par l’accumulation de plaques d’origine athéromateuse. 

Quelle est la différence entre un phlébologue, angiologue ou encore un médecin vasculaire ?

La médecine vasculaire est désormais une spécialité à part entière représentée par les angiologues, les phlébologues et les médecins vasculaires. Tous les angiologues sont des médecins vasculaires, ils explorent aussi bien la pathologie veineuse (varices, phlébite etc.) que la pathologie artérielle. Un phlébologue est quant à lui, un médecin vasculaire qui se consacre prioritairement à la pathologie veineuse.

Le docteur Alban Macé de Gastines maitrise aussi bien la pathologie veineuse (varices, phlébites etc.) que la pathologie artérielle. Il ne fait pas de réelle distinction entre ces trois appellations. 

Comment lutter contre les jambes lourdes ?

Si vos jambes lourdes sont douloureuses (crampes, fourmillements) et gonflées en fin de journée avec une accentuation des symptômes lors de fortes chaleurs ou des temps orageux, il est possible que vous souffriez de troubles de la circulation veineuse. Il serait alors judicieux de consulter un angiologue.

Après un bilan veineux, plusieurs traitements pourront vous être proposés :

  • Traitement conservateur :
    • Port d’une compression veineuse (chaussettes, bas ou collant),
    • Phytothérapie / Veinotoniques (l’automédication est à éviter),
    • Drainage etc,
    • Bilan à la recherche de diagnostics différentiels,
    • Amélioration de l’hygiène de vie :
      • Limiter les stations immobiles prolongées,
      • Pratiquer une activité physique régulière,
      • Réaliser des exercices simples de flexion/extension des chevilles pratiqués quelques minutes au travail,
      • Surélever les jambes au repos,
      • Éviter les vêtements trop serrés ou les talons trop hauts,
      • Réduire les expositions à la chaleur : bains chauds, sauna ou encore hammam,
      • Rafraichir les jambes avec des douches fraiches, limiter le surpoids, alimentation riche en anti-oxydants et bonne hydratation).
  • Traitement par sclérose (liquide ou échoguidée à la mousse),
  • Traitement par chirurgie ambulatoire.
Quelles sont les symptômes en rapport avec une mauvaise circulation veineuse ?

Les symptômes s’aggravent au cours de la journée, ils font suite à la stase veineuse formée par les varices responsables d’une hyperpression veineuse douloureuse. Parmi les symptômes, on retrouve les impatiences, les lourdeurs, les prurits (besoin de se gratter), le gonflement des jambes etc.

Certaines varices n’étant pas visibles à l’œil nu, il est possible de souffrir des jambes sans avoir de varices chez les patients présentant par exemple une activité professionnelle très sédentaire. Il se produit chez eux une stase veineuse diffuse susceptible de provoquer une symptomatologie douloureuse secondaire à l’absence de contraction de la pompe musculaire indispensable au bon retour veineux.

Afin de déterminer l’étiologie responsable de la symptomatologie du patient, il sera utile de réaliser un état des lieux de votre système veineux chez un angiologue.

Faq

Lieux de consultation

Centre d'exploration Vasculaire - Sèvres
Hôpital Européen Georges Pompidou - Paris 15
Clinique Internationale du Parc Monceau - Paris 17

Lieu d'intervention ambulatoire

Clinique Sainte-Thérèse